Choeur Nomade made IMV, Je suis Libre.

L'institut Musical de Vendée est un choeur d'une centaine de jeunes consititué au collège lycée Saint Gabriel de Saint Laurent sur Sèvre en Vendée. C'est un choeur amateur dirigé par Odile Amossé. L'ambiance de travail y est seraine, propice au professionnalisme, si bien qu'en moins de 5 ans, le choeur s'est frayé une excellente réputation et enchaine aujourd'hui plusieurs dizaines de concerts de petite et de grande envergure par an. 

Après le lycée, les élèves partent faire leurs études ailleurs et doivent laisser derrière eux l'IMV. Mais pour certain, l'IMV est plus qu'une simple histoire musicale, c'est comme une seconde famille dans laquelle nous partageons une passion commune pour le chant choral, la musique et les voyages (en France comme à l'étranger). 

C'est pour cela que nous avons créés le choeur Noamde, exclusievement constitué d'élèves partit en étude supérieurs ou déjà entrés dans la vie active. La moyenne d'âge est de 23 ans et, épaulé par l'équipe artistique de l'IMV, nous avons déjà un projet de grande ampleur que nous montons avec le choeur de lycéens de l'établissement Saint Gabriel.

A ce jour, une 30ène de chanteurs vont présentés 'Je suis Libre", un retour sur l'abolition de l'esclavage, raconté par deux jeunes adolescants, Esteban et Fanny, témoin de tous ces moments qui ont marqués l'histoire sur une mise en scène de Ivan Morane. 

"Ce spectacle ne doit pas raconter l'esclavage, mais au contraire, le retour à la liberté. C'est sur ce point là que notre histoire va se concentrer. Nous allons traiter l'esclavage d'un point de vue historique avec le commerce triangulaire, mais également d'un point de vue psychologique. Sommes nous réellement libre encore aujourd'hui ?" 

La semaine dernière, nous avons travaillés, au sein de l'Académie Résidence organisée par l'orchestre nationnal de Vendée, sur le projet "Je suis Libre". A Saint Laurent sur Sèvre, nous avons eu deux jours de travail avec Ivan Morane pour travailler sur la mise en scène. Là, ce fut un grand moment.

Je cherche dans ma musique et dans mes arragenements à ce que tout soit fluide, limpide, à ce que tout s'enchaine naturellement, si bien que le public doit rester en haleine pendant tout le spectacle sans jamais applaudir. Cela permettra de tenir l'action sans lâcher l'attention des spectateurs. La mise en scène reflète avec beaucoup de talent ce désir. Il n'y a jamais de temps morts, même après la dernière note d'un chant. Le seul moment où le public applaudira, je l'espère, c'est à la fin, au bout de 50 minutes de spectacle. 

Vendredi dernier, nous avons enchainer les 30 premières minutes du spectacle. L'émotion est à son comble. C'était incroyable de voir autant de jeunes dévoués et motivé à la création de ce spectacle. Bravo à tous. 

Rendez-vous à la prochaine session de travail mi septembre !